La joie d’un sacrement

Nous vous proposons en ce dimanche et en cette semaine de découvrir ou d’approfondir un très beau sacrement difficile d’accès pour beaucoup. Pourtant, quelle chance de pouvoir en bénéficier ! Exercices théoriques et… pratiques proposés cette semaine !

Pardon, réconciliation, confession, quel nom ? « Laissez-vous réconcilier avec Dieu » nous dit saint Paul pour recevoir la paix du cœur, être en paix avec Dieu, vous-même, votre prochain, même le cosmos ! Pardon pour avancer, aller au-delà du mal commis, vécu.  « Je vais me confesser » dit-on habituellement. De façon plus juste, je confesse certes mes péchés parce que je confesse surtout l’amour que Dieu a pour moi. Si ce n’était pas le cas, si je ne savais pas que j’en sortirai libéré, relevé, ce serait du masochisme !

Guérison : Il fait partie des 2 sacrements de guérison avec celui des malades. Il est bon pour le combat mais touche contrairement à ce dernier la question du mal moral dont je suis responsable.

Dignité : à mon sens, un des actes qui honorent le plus notre dignité humaine. Être capable, en vérité, de regarder ma vie, de me remettre en question, de reconnaître mes erreurs et mes fautes : comment ne pas en ressortir grandi ! Alors peu importe que ce soit grave ou toujours la même chose que je confesse : je prends du recul par rapport à mes actes, je les mets à distance et je reconnais que j’ai besoin de la force de Dieu pour avancer.

Intermédiaire : partie souvent épineuse. Passer par quelqu’un d’autres, pécheur comme moi en plus… qui peut-être me connaît… Quel regard va-t-il porté sur moi ? Nous sommes désormais familiers des psychologues et autres aides extérieures qui nous révèlent combien nous avons besoin d’une altérité pour nous comprendre. Cela éclaire d’un jour nouveau la forme de la confession que nous vivons aujourd’hui même si le prêtre n’a pas le rôle de psy évidemment ! Jésus a entendu, permis, suscité la reconnaissance de fautes et ainsi libéré tant de personnes. Quant à s’adresser à un prêtre qui me connaît… il pêcherait et se planterait gravement si il jetait un regard supérieur et de condamnation… Il sait lui aussi qu’il est un pécheur pardonné et… s’émerveille surtout de voir quelqu’un se regarder en vérité et se relever !

En ce temps du carême, nous ne soldons rien. Nous offrons un trésor !

Père Ollivier de Loture +